08/03/2011
La couleur des sentiments
La couleur des sentiments, Kathryn STOCKETT, Editions J. Chambon, 2010
Un titre bien choisi et un vrai coup de coeur!
Le roman débute comme sa couverture illustrée, avec des bonnes noires comme au temps de Scarlet ... Sauf que les maîtresses en question sont des américaines modernes des années 60 ... De jeunes dames de bonne société qui donnent leur argenterie à briquer, leurs gosses à élever, leur chemisiers plissés à amidonner chaque jour à leurs bonnes noires en uniforme... Des américaines blanches, lisses et terrifiantes de racisme... à l'heure du thé. Et si les bonnes parlaient? Leur arme sera l'écriture et le lecteur suit avec passion les liens forts qui se tissent autour d'un livre , lequel s'écrira dans la clandestinité... Il ne faut pas en dire plus, le style est simple certes, mais l'histoire est belle et on ne la lâche plus:solidaire, tremblant pour elles, héroïnes dans une vie ordinaire, oui ... jusqu'à la dernière ligne.
Sylvie
08:23 Publié dans coups de coeur | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
J'ai emprunté ce livre à la bibliothèque parce que j'habitais aux Etats-Unis en 1962. C'est "mon Amérique", sans l'être tout à fait, car j'habitais dans le New-Jersey, où les relations aux "gens de couleur" étaient tout à fait différentes.
Ce roman est splendide et émouvant. Pour moi aussi c'est un vrai coup de coeur.
Écrit par : Michèle | 08/03/2011
Un livre certes un peu long, mais très intéressant, sur les relations entre les bonnes noires et les familles blanches dans le Mississippi. Les personnages sont très bien étudiés, dépeints avec précision.
Une enfant blanche a été élevée par une bonne noire pendant 22 ans, puis la bonne a disparu. Cherchant à savoir ce qu'elle est devenue, la jeune femme contacte une bonne noire qui accepte de lui parler, puis lui en fait rencontrer d'autres... qui témoignent de leur vie, de leur rôle.
Écrit par : Ginette | 09/01/2012
j'ai dévoré les 500 pages et me suis attachée aux personnages principaux Aibeleen, Minnie et Skeeter. C'était l'amérique "idyllique" qu'on nous montrait au cinéma mais l'envers du décor , c'est autre chose
Vu le film qui restitue bien le livre avec le décor des années 60 aux états-unis, un bon moment
Écrit par : muriel | 18/01/2012
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