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Bouillon de rentrée

Nous présentons nos lectures d'été, autour de la traditionnelle tasse d'eau chaude (optionnelle), agrémentée de tartelettes aux noix.

Ginette a aimé :
Le lièvre de Vatanen, de Arto Paasilinna (Denoël, 2006)
Dépaysement garanti, avec des descriptions très réalistes de la Finlande et beaucoup d'humour. Le narrateur trouve un lièvre, et adapte sa vie au rythme de l'animal. Il parcourt la Finlande, se plonge dans la nature. Superbe scène entre le lièvre et un corbeau !
Pour ce qui est des paysages, Marie-Claire suggère de lire aussi Mario Rigoni-Stern.

La couleur des sentiments, de Kathrin Stockett (J. Chambon, 2010)
Voir la critique de Sylvie.

Claude s'est plongée dans l'histoire :
33 jours, de Léon Werth (V. Hamy, 2006)
Récit de l'exode, considéré comme un "grand livre" par Saint Exupéry : sur les conseils d'un ami, Léon Werth quitte Paris le 11 juin 1940 pour se rendre dans le Jura. Ce voyage, qu'il espérait ne devoir durer que quelques heures, lui prendra en fait 33 jours. Ce témoignage historique et humain est marqué par l'évolution de l'état d'esprit de l'auteur, qui devra peu à peu admettre que la situation est bien plus préoccupante qu'il ne le pensait tout d'abord.

Carnets de l'interprète de guerre, par Elena Rjevskaïa (C. Bourgeois, 2011)
Elena, jeune étudiante formée rapidement à l'allemand, a été engagée comme interprète par l'état major russe. Elle témoigne au jour le jour de leur progression de Moscou à Berlin, jusqu'à la chute d'Hitler.

Marie-Claire s'est passionnée, à en perdre le sommeil, pour :
Le coeur glacé, d'Almudena Grandes (J.C. Lattès, 2008)
Grande fresque de l'Espagne, le Coeur glacé court de 1936 -juste avant la guerre civile- à nos jours, suivant les destins entremêlés de deux familles, l'une franquiste, l'autre républicaine. Sylvie aussi a beaucoup aimé ce livre, qui allie de belles histoires de famille à une belle ouverture historique.

Georgette a lu avec intérêt :
Charly 9, de Jean Teulé (Julliard, 2011)
En 1572, le massacre de la Saint-Barthélémy, ordonné par sa mère Catherine de Médicis, ébranle la santé psychologique fragile de Charles IX et le conduit rapidement à la folie et à la mort. Roman très cru, bien dans le style de Teulé.

Les enfants d'Alexandrie, de Françoise Chandernagor (Albin Michel, 2011)
Dans un roman réservé aux amateurs d'histoire de l'Egypte, Françoise Chandernagor s'intéresse aux guerres de Marc-Antoine et de Cléopâtre, et aux enfants de Cléopâtre, en particulier la petite Séléné, dernière des Ptolémée.

Geneviève a découvert Philip Roth, avec Indignation (Gallimard, 2010). Aux Etats-Unis dans les années 50, Marcus, jeune homme d'origine juive, surprotégé par son père, étouffe dans sa famille.  Il quitte le New-Jersey et part faire ses études au fin fond de l'Ohio : collocation, vie sur le campus, rencontres amoureuses... Il fait cependant son apprentissage de la vie avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête, car les étudiants qui échouent sont recrutés pour la guerre en Corée...
Geneviève n'a pas tellement apprécié la construction de la fin du livre.
Le roman de Roth que le groupe a préféré est "La Tache" (2002).

Dominique a lu avec plaisir Lune captive dans un oeil mort, de Pascal Garnier (Zulma, 2009), un roman facile, distrayant, plein d'humour noir :
Un couple de cadres retraités, Martial et Odette, quitte Paris pour s'installer dans le sud de la France, dans une résidence de luxe, close et surveillée. Premiers habitants, ils sont au début seuls avec le gardien et l'animatrice du club-house. A l'arrivée de nouveaux résidents, ils jouent au "jeu des voisins". Une vie en vase clos, jusqu'au drame.

Annie a dévoré les livres pendant l'été. Entre autres :
Femmes de soie, de Gail Tsukiyama (Ramsay, 2003) : en Chine, dans les années 20, travail des femmes dans les filatures de soie, entre dur labeur et solidarité. Aline aussi a beaucoup aimé ce roman.

Adolfo Kaminsky : une vie de faussaire, par Sarah Kaminsky (Calmann-Lévy, 2009), coup de coeur d'Annie et Claude. L'auteur raconte la vie de son père. Juif ayant échappé aux raffles, il consacre sa vie entière au service des opprimés. D'abord expert en faux papiers pour la Résistance à Paris, il met ensuite ses compétences au service d'autres causes dans le monde entier.

La kermesse du diable, d'Annie Degroote (Presses de la Cité, 1993)
Annie Degroote fait partie des écrivains "du terroir", et situe ses romans dans les Flandres.
A Lille, au 17ème siècle, l'héroïne épouse un homme vieux et grossier. Après la peste, veuve, elle crée une école de dentellières.

Jacky aussi a beaucoup lu :
Au fil des notes, d'Hélène Mercier-Arnault (Plon, 2009)
Passionnée de musique, l'auteur a élevé ses trois enfants tout en continuant à donner des concerts.

L'éclipse des jours, de Jacques Goudet (éd. Velours, 2008)
Chronique d'un village auvergnat, où il se passe beaucoup de choses...

On peut se dire au revoir plusieurs fois, de David Servan-Schreiber (R. Laffont, 2011)
Peu de temps avant sa mort, l'auteur fait le bilan de son long combat contre le cancer. Il évoque en particulier les relations avec ses frères, dont il s'est rapproché lorsqu'il a été malade.

Jacqueline a aimé :
Mon ami Ben : un chat sauve un enfant de l'autisme, de Julia Romp (Gawsewitch, 2011)
Une mère célibataire élève son fils autiste, très fermé. Le comportement de l'enfant se modifie radicalement à l'arrivée d'un chat (découverte des câlins...). Suite à la disparition du chat, l'enfant se replie sur lui-même. Sa mère fait d'énormes recherches pour le retrouver...

Par contre, ni Jacqueline, ni Dominique n'ont apprécié le dernier livre de Sylvie Testud : Chevalier de l'ordre du mérite (Fayard, 2011), un roman décousu au fil conducteur faible. Une femme à la vie professionnelle ratée (elle travaille dans une mutuelle pour chiens) est obsédée du ménage chez elle, à tel point qu'elle provoque de réels problèmes de couple.

Aline présente :
Les souvenirs, de David Foenkinos (Gallimard, 2011)
Le narrateur, manifestement très proche de ses grands-parents, raconte avec tendresse la mort de son grand-père  et les dernières années de sa grand-mère. David Foenkinos évoque avec une grand sensibilité le délicat passage en maison de retraite de la grand-mère, que ses fils ne veulent plus savoir seule chez elle : le père du narrateur qui en fait trop pour se persuader qu'il agit bien, la grand-mère qui se laisse faire pour ne pas être un poids mais n'en pense pas moins... et finit par organiser sa fugue. Le lien privilégié tissé entre grand-mère et petit-fils permet néanmoins à celui-ci de la retrouver, et de rencontrer la femme de sa vie.
Le roman est entrecoupé de souvenirs des personnages et personnalités évoqués.
De ce même auteur, nous avons aussi été nombreux à apprécier "La délicatesse", paru en 2009.

La fortune de Sila, de Fabrice Humbert (Le Passage, 2010)
Voir critique.

Et en bonus, Aline nous livre la recette des tartes aux noix : confectionner une pâte brisée avec100 g farine, 50 g beurre et 1/2 verre d'eau, la faire blondir à four chaud (200°), la garnir du mélange 100 g de noix hâchées / 80 g de sucre en poudre / 20 cl de crème, puis cuire à four moyen (175 °) environ 20 mn.

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