Accabadora
Accabadora
Michela MURGIA, Seuil 2011
Quatrième enfant non désirée, Maria est cédée bien volontiers par sa mère à Tzia Bonaria, la couturière du village. Selon la tradition locale, elle devient donc la "fille d’âme" de la vieille femme, qui l’élève avec plus de tendresse qu’elle n’en avait connu dans sa famille, et la pousse à étudier.
Très proche de sa mère adoptive, Maria est pourtant la seule à ignorer que celle-ci est aussi, par compassion, la "dernière mère" des souffrants. Dans cette région reculée de Sardaigne, c’est elle qui est chargée d’aider les mourants à passer de l’autre côté. Mise brutalement au courant, Maria est révoltée par ces actes contraires à ses convictions…
Ce court roman est à la fois un hymne à la vie, à l’âpre beauté de la Sardaigne, de ses champs et de ses vignes, et une réflexion sur l’adoption et l’euthanasie.
Aline