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14/10/2013

Danse noire... trop sophistiquée...

danse noire.gifTrop d’effets spéciaux, trop d’intimité et trop de pathos dans ce récit à la deuxième personne du singulier qui produit l’effet inverse … L’abondance tue la justesse et paradoxalement ce parti pris du cinéma tue jusqu’au mouvement… voire suscite le détachement du lecteur.

Seule la métaphore de la danse en filigrane du roman m’a semblé en revanche lui donner sa cohérence. Nancy Huston tenait pourtant sa trame, ses personnages, une histoire aussi solide que dans son  roman « Lignes de failles » sauf … sauf qu’on ne fait jamais deux fois le même parcours ! Entre ces deux romans l’écrivain n’aurait-t-il pas pris trop d’assurance ? N’est-ce pas ce manque d’humilité qui lui fait préjuger de la persévérance du lecteur ?…. Au point de penser que le lecteur non anglophone (ça existe ?!) supportera sur les deux tiers du récit la lecture de minuscules notes en bas de pages ou la traduction dans le texte du parler de l’époque….

Bien sûr, l’écriture ne fait pas défaut, on parcourt une petite dizaine de  belles pages (ça aide à tenir l'effort..!) Pour ma part, j’ai refermé le livre avec au final l’impression d’une sophistication… complètement inefficace. 

Sylvie

 

L'avis de Maryvonne, qui lit l'anglais dans le texte : c'est compliqué, je n'ai pas adhéré.

 

Danse noire

Nancy Huston

Actes Sud (domaine français), août 2013, 347 p., 21€

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