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Rentrée du Bouillon

Pour cette séance de septembre, nous avons partagé nos coups de coeur et nos lectures de l'été.

 

forêt d'arbres creux.gifUne forêt d’arbres creux

Antoine CHOPLIN

La Fosse aux ours, 2015, 115 p, 16€

République Tchèque 1941, une famille arrive dans la ville-ghetto de Terezin (Theresienstadt). Architecte, Bedrich, le père, est alors affecté au bureau des plans pour agrandir les camps. La nuit par contre il dessine clandestinement tout ce qui se passe dans le camp : portrait, caricature, moments de vie… le tout caché dans une latte du bureau à dessin.

Toujours l’écriture ramassée et évocatrice d’Antoine Choplin, un  de nos auteurs favoris, dont nous avons aimé La nuit tombée (sélection du Prix Mes Sou Thu 2013) et Le héron de Guernica !

L’auteur  sera l’hôte de la librairie Murmure des Mots pour le café parlotte du 6 novembre !!!

 

part des flammes.gifLa part des flammes

Gaëlle NOHANT

Héloïse d’Ormesson, 2015, 492 p, 22€

Mai 1897, le Bazar de la Charité prend feu : 128 personnes trouvent la mort. Gaëlle Nohant brode ici une histoire autour de cet évènement de la fin du XIXe siècle. Elle y dépeint le Paris de l'époque, la vie des gens et surtout des femmes, pour qui l’importance du nom et du mariage est déterminante. Réflexion sur la lutte des pouvoirs et l’impact de la vie religieuse sur les mœurs. Les descriptions sont tellement minutieuses et détaillées qu’on a l’impression d’y être, être parmi la foule et les étals, au moment où est projeté le premier film cinématographique.

 

immeuble des femmes.gifL’immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes

Karine LAMBERT

M. Lafon, 2014, 250 p, 14,95€

Le titre parle de lui-même : un immeuble et sa propriétaire, ancienne danseuse étoile, déçue par les hommes. Dans son immeuble elle souhaite que les locataires aient toutes renoncé aux hommes. Karine Lambert nous raconte donc l’histoire de cinq femmes d’âges et d’univers différents, qui ne veulent plus entendre parler d’amour. Seul mâle toléré : Jean-Claude le chat. Jusqu’au jour où Juliette, la nouvelle locataire de 30 ans, débarque au sein de ce petit groupe, sans pour autant faire une croix sur les hommes… Roman à la fois drôle et grave qui nous parle des difficultés d’aimer et des blessures que l’on porte en soi.

 

Restaurant de l'amour.gifLe restaurant de l’amour retrouvé

Ito OGAWA

Philippe Picquier, 2013, 242 p, 19€

Traduit du japonais par Myriam d’Artois-Ako

Une jeune femme de 25 ans perd la voix après une rupture sentimentale très douloureuse. Elle décide donc de retourner dans la campagne japonaise, chez sa mère qui vit avec un cochon apprivoisé. Elle se découvre des talents de cuisinière et ouvre son restaurant, « l’escargot ». Mais attention, pas un restaurant quelconque : là, les clients seront triés sur le volet, et elle leur cuisinera des plats uniques pour réveiller en eux des émotions enfouies. Un premier roman très bien écrit, même si la fin est un peu rapide.

 

Je veux devenir moine zen.gifJe veux devenir moine zen

Kiyohiro MIURA

Philippe Picquier, 2005, 142p, 6,10€

Traduit du japonais par Elisabeth Suetsugu

Un cadre, rentré au Japon après 10 ans aux Etats-Unis, se rend régulièrement au temple proche avec son jeune fils. L’éducation de l’enfant se fait en partie au temple, dirigé par  une femme pleine de sagesse et de bon sens. Le fils finit par désirer devenir moine zen. Ce récit, très zen, raconte comment le voeu du jeune garçon bouscule ses parents et transforme  les relations familiales.

 

Ma vie de pingouin.gifMa vie de pingouin

Katarina MAZETTI

Gaïa, 2015, 269 p, 21€

Traduit du suédois par Lena Grumbach

Le roman alterne les récits de trois personnages principaux, lors d’une croisière en Antarctique : la jeune Wilma ; Thomas, divorcé ayant perdu la garde de ses enfants ; et Alba, 72 ans, qui observe et retranscrit les comportements animaux et humains. Si l’on trouve des situations graves dans ce microcosme, le ton reste assez léger, et le roman est agréable à lire, même si ce n’est pas un chef d’œuvre.

 

heure indigo.gifL’heure indigo

Kristin HARMEL

Denoël, 2014, 426 p, 21,50€

Traduit de l’américain The Sweetness of Forgetting par Christine Barbaste

Hope tient une pâtisserie à Cape Cod. Divorcée, elle a des rapports tendus avec sa fille, qui l’aide néanmoins beaucoup pour tenir la boutique familiale.  Sa grand-mère, Rose, atteinte d’Alzheimer, sait qu’elle a peu de temps pour lui transmettre un secret familial, qu’elle a caché toute sa vie. Dans un jour de lucidité, elle lui confie une liste de noms et lui demande de partir à la recherche de ces personnes à Paris. Les recettes transmises par la grand-mère (contenues dans le livre) sont aussi des indices, qui guideront  Hope dans sa découverte. Cette enquête familiale se révèlera aussi historique, et mènera Hope jusqu’à une synagogue et une mosquée à Paris. Elle lui permettra, en connaissant ses origines, de mieux se comprendre elle-même. Le roman offre de belles pages sur les Justes, et le précepte albanais de Besa, promesse de protéger ses hôtes et devoir de venir en aide à qui le demande. En même temps, c’est une histoire d’amour facile à lire.

 

secret de la manufacture.gifLe secret de la manufacture de chaussettes inusables

Annie BARROWS

Ed. du NIL, 2015, 621 p, 21€

Traduit de l’américain The Truth According to Us par Aline Azoulay et Dominique Haas

Eté 1938, aux Etats-Unis. Layla, jeune fille de bonne famille,  refuse le riche parti choisi par son père sénateur, qui la met au pied du mur : désormais elle doit travailler pour assurer son indépendance. Envoyée à Macedonia, elle doit rédiger la chronique de cette petite ville. Elle est logée dans l’excentrique famille des Romeyn, désargentés, anciens propriétaires d'une grande fabrique de chaussettes– Les Inusables Américaines – qui a été ravagée par un incendie plusieurs années auparavant. Ce même été, Wilma, 12 ans, décide de démêler des histoires des adultes, et met à jour des secrets bien dissimulés.

Ce roman, en partie épistolaire, est le premier rédigé entièrement par l’auteur, après "Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates", qu’elle avait fini de mettre en forme pour sa tante Mary Ann Schaffer. Il est un peu plus poussif à démarrer, mais plein de charme, et les personnages en sont attachants.

 

roi des ombres.gifLe roi des ombres

Eve DE CASTRO

R. Laffont, 2012, 478 p, 21,50€

Roman historique prenant, retraçant le Versailles du Roi Soleil, panier de crabes où vingt mille personnes, du plus haut au plus bas de l'échelle sociale, s'agitent avec le rêve de grimper vers la lumière. Le Roi des Ombres est le roman de l’envers des décors, et en particulier des artisans qui ont œuvré aux circuits d’eau et aux fontaines de Versailles.

 

Lilah.gifLilah

Marek HALTER

R. Laffont, 2004, 244 p, 21€

Troisième tome de la trilogie des Femmes de la Bible, c’est un roman historique documenté qui débute en 397 avant Jésus-Christ.  Lilah est la sœur d’Ezra et l’encourage à ramener les Hébreux  Terre Promise, et se dresse contre son extrémisme religieux.

 

Jules.gifJules

Didier VAN CAUWELAERT

Albin Michel, 2015, 288 p, 19,50€

Histoire d’un chien d’aveugle. Alice, la personne dont il avait la responsabilité retrouve la vue. Il en est tout désorienté, et passe à d’autres maîtres… Une histoire chaleureuse et loufoque où Jules a du mal à réorganiser sa vie et celle de ses maîtres.

 

femme au carnet rouge.gifLa femme au carnet rouge

Antoine LAURAIN

Flammarion, 2014, 236 p, 18€

A Paris, une femme agressée est emmenée à l’hôpital. Laurent trouve son sac tout près de sa librairie. Comme il ne contient pas de papiers d’identité, Laurent enquête à partir des objets qu’il trouve dans le sac, et s’attache à sa personnalité. Un roman qui n’est pas sans évoquer l’atmosphère d’Amélie Poulain.

 

Autres lectures évoquées :

Et tu n’es pas revenu, Marceline LORIDAN-IVENS

La ballade de Lila K, Blandine LE CALLET

Les souvenirs, David FOENKINOS

Le voleur d’ombres, Marc LEVY

L’idée ridicule de ne plus jamais te revoir, Rosa MONTERO, grand coup de coeur pour certaines lectrices... mais pas toutes ! (voir critique)

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