10/03/2017
Bouillon grec (2)
Eva
Ersi SOTIROPOULOS
Stock (La Cosmopolite), 2015, 19€
Traduit du grec Eva par Madeleine Rigopoulos
Après une journée houleuse, suivie d’une soirée de réveillon agitée, Eva erre dans les rues d’Athènes.
Eva et son mari Nikos se sont incrustés à une grande fête chic, où ils ne connaissaient personne, d’où une sensation frustrante d’être transparents. Un peu ivre (ou un peu « chargée » ?) Eva s’échappe de cette soirée de réveillon agitée, et déambule dans les rues d’Athènes. Une nuit sans sommeil à errer dans des rues, le long des vitrines éteintes et dans les quartiers désaffectés, où elle croise la faune de la nuit.
Des rencontres fugitives avec des personnages un peu à la dérive : sans-abri, prostituées, voleur à la tire,… lui font oublier un moment l’impasse où elle se trouve : comment trouver 10000 € pour faire admettre son vieux père malade dans une clinique privée ?
Prix du meilleur roman de l’Académie d’Athènes, ce roman m’a paru plutôt morne. Eva a la sensation de vivre comme de « derrière un paravent » sans vraiment se réaliser. Ce portrait de femme désabusée est-il une allégorie de la Grèce après la fête (le boom économique) ? Malgré la qualité de l’écriture, je reconnais que je me suis un peu ennuyée...
Aline
13:07 Publié dans Bouillon de lecture, critiques de livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : grèce
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