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San Perdido

premier romanSan Perdido

David Zukerman

Calmann-Lévy, 2019, 412 p., 19.90€

 

Voici un beau roman coloré, à l’instar de sa couverture. Située sur l’isthme de Panama, la ville portuaire de San Perdido voit s’épanouir les traffics en tous genres, à commencer par celui du sexe, sous l’égide d’un gouverneur autoritaire et jouisseur. Un jour, la vieille Felicia -gardienne auto-proclamée de la décharge- voit s’installer non loin d’elle un enfant noir mutique aux yeux bleus, auquel ses grandes mains vaudront bientôt le surnom de La Langosta.

Ce descendant d’esclaves cimarrons, observateur et silencieux comme un spectre, recèle une force et des pouvoirs peu communs, qui le conduiront peu à peu à devenir La Mano, redresseur de torts, venant en aide aux enfants battus et aux femmes violentées. Au-delà de ses combats quotidiens pour la justice, Yerbo a été envoyé de sa palenque dans la jungle par son initiateur, chargé d’une mission qui le dépasse.

Entre réalisme magique et roman social, l'ambiance de San Perdido m’a évoqué les récits des grands auteurs Sud-Américains, alors qu’il s’agit du premier roman d’un auteur français ! Dépaysement garanti.

Aline

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