08/02/2016
Max Ducos
Peintre et auteur-illustrateur jeunesse, Max Ducos est venu de Bordeaux pour une visite dans les bibliothèques de Thurins, Soucieu le 8 février, Orliénas et St Symphorien/Coise.
Plusieurs fois sélectionné dans le cadre du prix des Incorruptibles, lauréat en 2008 avec l’album Jeu de piste à Volubilis et en 2013 avec Vert Secret, il revient dans la sélection des CE2-CM1 avec La Grande dune, superbe album qui nous plonge directement dans l’ambiance des vacances au bord de l’océan Atlantique, dans les pinèdes qui longent l’océan près de la dune du Pyla.
Très bon conteur, il a su passionner les élèves de CM1 et CM2 avec quelques moments choisis de son éducation : cancre à l'école, toujours à dessiner dans les "pages secrètes" de ses cahiers de classe des personnages de l'époque ou sa BD MaxMan ou "moi en superhéros"... il a quand même réussi à intégrer une école d'arts plastiques à Paris. Son récit sur les cours de "modèle vivant" ont fait rire aux éclats nos élèves modèles ! Avec ça, le voilà aussi calé en anatomie qu'un élève de première année de médecine, ou presque !
"Dessinateur, ce n'est pas un métier" disaient ses parents. Il faut être dessinateur en architecture, mode, design, dessin animé... ou illustrateur. Mais quel que soit le métier auquel on se destine, l'anatomie est primordiale : pour dessiner une voiture... commencer par dessiner un bonhomme, et construire la voiture autour. Même remarque pour les vêtements, etc.
Son grand projet de fin d'études n'était autre que.... Jeu de piste à Volubilis, jeu de piste imaginé dans une maison moderne (librement inspirée par la villa Savoye de Le Corbusier). Lorsqu'il a dû le présenter pour passer son diplôme, il a eu la chance d'être repéré par un éditeur de Sarbacane présent dans le jury ! Après un premier contrat, il a continué à travailler avec cet éditeur, qui lui permet de faire ses choix, et surtout d'écrire lui-même ses histoires pour pouvoir dessiner ce qu'il veut !
Echanger avec Max offre un nouveau regard sur ses albums ; il nous a révélé quelques petits secrets cachés dans les illustrations de Vert secret et de l'Ange disparu : beaucoup de symboles de l'Amour... Cacherait-il un grand romantique, sous ses blagues et son écharpe ? Quant aux références à de nombreuses œuvres d'art, disséminées dans ses livres (et qu'il n'a pas le droit de citer), au lecteur de les retrouver ! Encore un jeu de piste caché dans les jeux de piste.
1000 était une fois est un album un peu à part : ses pages, en 3 sections, peuvent se tourner indépendamment, ce qui permet aux enfants d'inventer à l'infini des histoires loufoques...
Vous trouverez tous ses albums dans les bacs à la bibliothèque Eclats de Lire... tout au moins lorsqu'ils ne sont pas en prêt !
Découvrez plus d'illustrations et un choix de peintures sur le site de l'auteur.
18:16 Publié dans Animation, Livres jeunesse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prix des incos, rencontre d'auteur
23/10/2015
Laure Monloubou vient nous voir !
Accueil de l'auteure et illustratrice jeunesse
4 classes ont rencontré Laure Monloubou. Les enfants avaient préparé sa visite en lisant ses albums Myriam la tomate farcie et Perdus au musée.
Laure a expliqué son travail d’auteur-illustratrice et la création d’un livre. Un cahier de brouillon ne la quitte jamais, pour noter ses idées d’histoires, de personnages, de dessins,…
Elle nous a montré les étapes de la création à l'aide de nombreux croquis et originaux : rédaction du texte, répartition par pages, croquis, "chemin de fer", crayonné, couleurs, mise en page… Elle a aussi expliqué le travail de l’éditeur, de l’imprimeur, et les dernières relectures sur le "livre mou", juste avant l’impression.
A partir de matériel simple, papier, crayon à papier et feutre, les enfants ont réalisé leur personnage « à la façon » de Laure Monloubou : une tête ronde, un nez ovale, deux yeux ronds… (expression et personnalité étant donnés par la forme de la bouche, la direction des pupilles, les sourcils… et les cheveux. Laure, elle, fait son "encrage" au crayon de couleur (bien appuyé), puis ses couleurs à l’aquarelle.
Petits trucs d’artiste :
- fixer ses feuilles à la table avec du ruban adhésif avant de les détremper : le papier se tend au séchage, ce qui permet ensuite de peindre à l’aquarelle sans gondoler…
- ne jamais noter le texte dans les dessins, au cas où le livre serait traduit (comme Mimi Tomatito !)
Chaque enfant est reparti avec son personnage dessiné et encré. Nous n’avons pas eu le temps de colorier les dessins, mais ce sera fait en classe !
Une séance de dédicace était proposée à l’issue de cette rencontre, de 16h30 à 18h30, avec des livres fournis par la librairie Murmure des Mots. Mais finalement, c’est surtout les jours suivants que les enfants ont amené leurs parents à la bibliothèque pour emprunter tous ses albums !
11:46 Publié dans Animation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rencontre d'auteur, album jeunesse
05/10/2015
Rencontre d'auteur
Mardi 6 Octobre à la bibliothèque
Accueil de l'auteure et illustratrice jeunesse
Laure rencontrera les classes et animera des ateliers toute la journée, puis restera disponible pour les parents et leurs enfants de 16h30 à 18h30.
Vous avez certainement déjà emprunté ses albums illustrés à la bibliothèque. Sinon, venez les découvrir !
Achat et dédicace possibles sur place (livres fournis par la librairie Murmure des Mots).
L'illustration expressive et les textes courts racontent des histoires abordant avec simplicité des thèmes profonds pour les enfants. La timidité : Myriam la tomate farcie. Le stress et la course après le temps et les activités : Jacinthe. Une sortie scolaire, l'amour enfantin : Perdus au musée. La difficulté de partager : C'est à moi ! La peur d'être oublié à l'école par les parents : Maman arrive. La difficulté de s'accepter et de voir ses qualités : Mais pourquoi ?...
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25/09/2015
Spectacle Pépites Brésiliennes
Pour fêter la mise en réseau des bibliothèques du Pays Mornantais, nous avons accueilli ce 25/09/2015 le spectacle Pépites brésiliennes
Genèse du roman, projection de photos du voyage de préparation au Brésil, lecture d'extraits et dédicace, par Jean-Yves Loude
Chansons populaires brésiliennes de Vinicius de Moraes, par la Cie Les ArTpenteurs
16:11 Publié dans Animation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rencontre d'auteur, musique
28/09/2014
Bruce Machart
Des hommes en devenir
Bruce Machart
Ed. Gallmeister (Nature Writing), 2014, 22 €
Traduit de l’américain Men in the Making par François Happe
Recueil de nouvelles, très américaines, et assez noires au premier abord.
Chacune de ces histoires, nous fait partager les fêlures d'hommes ordinaires dans des paysages typiquement américains, le plus souvent texans. Des histoires de chiens écrasés, d’accidents, d’enfants morts ou de parents disparus, ou tout simplement de garçons ou d’hommes ordinaires faisant de leur mieux dans des circonstances difficiles.
On n’oubliera pas Raymond, dans La seule chose agréable que j’ai entendue, aide-soignant qui agit de son mieux, avec compassion, au service des grands brûlés, alors que sa vie personnelle part en petits morceaux. Ou Dean Covin, convoyeur médical, qui prend le temps de se recueillir sur toutes les personnes dont il a transporté les restes, dans Ce qui vous fait défaut.
Ou à l’inverse le terrible grand-père texan de la nouvelle On ne parle pas comme ça au Texas, qui tente d’imposer valeurs « viriles » à son petit-fils en visite : lorsque l’enfant lui dit "Je suis désolé" , il rétorque : "On ne parle pas comme ça au Texas. Au Texas, on ne mâche pas ses mots, tu sais, c’est une chose qui ne se fait pas." "Par contre, ce qui se faisait, au Texas, apparemment, c’était de mettre un fusil dans les mains d’un enfant de neuf ans qui a la gueule de bois". (p. 90)
Bruce Machart, rencontré le 24/09 à la librairie Murmure des Mots, nous a dit rechercher dans l’écriture la même chose que dans la lecture : découvrir ce qui va se passer, se laisser prendre et surprendre par l’histoire et les personnages, sans savoir d’avance comment ça va finir. Il s’inspire de ce qui l’entoure, d’histoires entendues, de personnages ou de situations rencontrés. Engrange les histoires, les ressentis, les failles, jusqu’à ce plusieurs lui semblent s’accorder, se compléter. Pour Le sillage de l’oubli, son premier roman, l’élément déclencheur a été une histoire racontée par son père lorsqu’il était enfant, d’un homme pauvre et cruel, qui attelait ses fils à la charrue, à tel point qu’ils ont grandi le cou de travers. Cela lui semblait trop extrême pour être possible, et il s’est demandé s’il serait capable de rendre vraisemblable une telle histoire… (et n’a appris que plus tard qu’elle était vraie). De même, son roman en cours d’écriture a été inspiré par un moment de sa vie où il s’est interrogé sur les effets de la maladie d’Alzheimer, mais cela n’en compose qu’une petite part.
Lorsqu’il commence ses histoires, il s’attache beaucoup à ses personnages, sans savoir où ceux-ci vont le mener, ni avoir de fin en vue. Si ses personnages –nature comprise- sont aussi marquants, c’est peut-être parce qu’il les décrit au travers de tous les sens : regard, toucher, odeurs, goûts, bruits. En lisant Le dernier à être resté en Arkansas, le lecteur est frappé par les odeurs des résineux, la texture de l’écorce, le gel, la bière, la graisse de la monstrueuse écorceuse,… Dans Parce qu’il ne veut pas se souvenir, il évoque ainsi l’ambiance moite des nuits texanes : "Encore une de ces nuits de Houston, si chaude et si humide que vous pourriez accrocher des sachets de thé aux branches des arbres et les laisser infuser" (p. 57). Les hommes n’expriment pas leurs sentiments, a fortiori les Texans, donc l'auteur ne les exprime pas en mots, mais plutôt via des attitudes du corps, partant du principe que les expressions physiques seront plus parlantes, plus fiables que le cœur ou l’esprit, qui peuvent mentir.
A propos des titres de ses œuvres, Bruce Machart nous a fait part de son goût pour les mots enrichis par des significations multiples, rendues du mieux possible par un travail de traduction extrêmement fin. Monument fait ainsi référence aussi bien aux monuments et lieux que l’on aimerait avoir visités, au petit souvenir envoyé de Paris, qu’à la croix élevée par les MADD (Mothers Against Drinking Drivers) en souvenir du petit Kevin fauché par une voiture. Tandis que la traduction du Sillage de l’oubli, en anglais The Wake of Forgiveness, a dû abandonner les multiples significations de « Wake » (veillée, éveil, épiphanie, sillage) et adoucir Forgiveness (pardon) en oubli pour éviter les connotations plus religieuses du Pardon en français.
Né au Texas dans une famille nombreuse de fermiers d’origine Tchèque et allemande, Bruce Machart a rencontré un assez beau succès aux US, sauf sans doute au Texas, qui est son lieu de cœur, ou de référence, même s’il vit et enseigne au Massachussetts, plus libéral (comprendre : plus à gauche). Ses chiffres de ventes en France sont équivalents à ceux des Etats-Unis, ce qui peut surprendre, mais s’explique par le travail approfondi de son éditeur et des libraires, et le bouche à oreille. Même son recueil de nouvelles a rencontré du succès alors que ce n’est pas un genre très lu. Il les a écrites indépendamment, puis s’est rendu compte qu’elles sont reliées par un thème : apprendre à devenir un homme, malgré ses failles.
"Etre un homme, un homme accompli, c’est faire en permanence l’expérience du manque."
Pour reprendre, comme lui, l’image développée dans Monument des enfants qui se réconfortent l'un l'autre de leurs terribles pertes, entre soleil et pénombre, derrière le store à lamelles : toute personne oscille entre ombre et lumière. Ses nouvelles sont plutôt noires, mais avec une part de lumineux. Pour se réconcilier avec ce genre pas toujours apprécié.
Aline
17:27 Publié dans coups de coeur | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nouvelles, amérique, rencontre d'auteur
08/05/2014
Encore heureux qu'il ait fait beau...
Comme chaque année, le PRIX DES INCOS a embarqué la bibliothèque et les écoles. Les livres, sélectionnés par niveau, ont été présentés à la bibli en octobre, puis empruntés par tous les enfants… qui devraient maintenant avoir fini de tout lire !
Vote du 13 au 16 mai à la bibliothèque.
Ce prix, en plus du plaisir de découvrir de nouveaux livres, c’est aussi le bonheur de rencontrer un auteur !
Cette année, l’association Bibliothèque Jarézienne a invité l’illustratrice Charlotte Cottereau à venir montrer son travail aux Grands de maternelle, à partir de l’album Les baisers de Cornélius.
Charlotte a présenté sa façon de dessiner, étape par étape, depuis le brouillon au "crayon de bois" (crayon à papier) jusqu’aux couleurs et à la finition sur ordinateur. Bien préparés par les enseignantes, les enfants ont posé beaucoup de questions pertinentes !
Après un exercice de dessin pour libérer leur imagination, les enfants sont passés à l’action, et ont ébauché chacun leur « machine à bisous ».
Pour retrouver les sélections en détail, voir le site du Prix des Incorruptibles.
11:18 Publié dans Animation, Livres jeunesse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prix des incos, rencontre d'auteur
22/10/2013
Festival de la Bulle d'Or : le Off
Programme en marge de la Bulle d’Or
Bibliothèque Eclats de Lire
à Soucieu en Jarrest
Exposition
Techniques du 9ème art
du 2 au 30 novembre 2013
Cette expo originale, créée par On a marché sur la Bulle, passe en revue l’ensemble du processus de fabrication d’un album de bande dessinée : du travail du scénariste à la mise en couleur en passant par les codes et les spécificités techniques.
Atelier de dessin BD
Animé par l’illustratrice Karinka
mercredi 6 novembre de 15h à 17h
pour les enfants >8 ans
gratuit, sur réservation (04 72 31 15 53)
de 17h à 18h30,
Karinka restera à disposition du public
pour discussion, vente, autographes…
Karinka est l’auteur des séries :
« Moi Chloé, génie en herbe » et « Zone 51 »
publiées à La Fourmilière BD (Lyon)
La bande dessinée, un phénomène mondial
conférence-rencontre avec Laurent Mélikian,
critique de Bandes Dessinées
samedi 9 novembre de 10h30 à midi
entrée libre
Dès qu'il sait dessiner, l'homme utilise une succession d'images pour se raconter. Aujourd'hui encore, chaque culture possède sa propre forme de bande dessinée. De l'Asie à l'Amérique latine en passant par l'Europe du Nord, les petits Mickeys sont des acteurs du grand monde. Se jouant des frontières, ils se nourrissent et enrichissent les courants d'imaginaire autour du globe.
Voyage sur une planète en cases et bulles.
14:38 Publié dans Animation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bande dessinée, rencontre d'auteur
24/02/2012
rencontre d'illustrateurs
Avec le prix des Incorruptibles, deux illustrateurs d’albums sont venus animer des ateliers à la bibliothèque.
illustratrice de l’album Tu vois la lune a rencontré les quatre classes de CE1.
Anaïs a toujours adoré dessiner, c’était déjà sa passion quand elle était toute petite. En grandissant, elle a fait des études de droit, et puis… elle a changé d’avis et est retournée 4 ans dans une école de dessin très connue, à Lyon (Ecole Emile Cohl). Depuis, elle a travaillé dans une entreprise de jeux vidéo, et fait des dessins de presse, des pages de Bd…
Tu vois la lune est le premier album qu’elle illustre. C’est l’histoire d’une famille africaine qui quitte son village parce qu’il n’y a plus rien à manger et à boire, et émigre dans un pays comme le nôtre. C’est d’abord le texte du livre qui est écrit, et ensuite l’éditeur (celui qui fabrique le livre) cherche quelqu’un pour l’illustrer.
Anaïs n’a jamais discuté avec l’auteur du texte, Agnès de Lestrade, elle l’a illustré comme elle voulait. Elle a décidé toute seule comment elle peindrait l’histoire, et où elle mettrait de la place pour le texte. Elle a fait beaucoup de petits brouillons, puis elle a peint directement en grand (sans dessiner au crayon à papier !) avec de la peinture à l’acrylique. C’est une peinture qui permet de peindre par étapes, en laissant sécher : par exemple tout le fond en bleu nuit, puis par-dessus la lune et ses reflets en blanc, puis un personnage en noir, puis par-dessus sa bouche bien rouge et ses yeux… Nous avons observé ses originaux, qui ressemblent beaucoup à l'illustration de l'album (les copies sont bien faites !).
Anaïs s’est inspirée de masques africains pour les visages. Elle nous a apporté des modèles, et nous avons à notre tour dessiné des masques de toutes les régions du monde.
Nous étions nombreux à choisir le masque européen, dans le style des masques de Venise.
Mais le masque asiatique était super impressionnant aussi, il faisait penser à un masque de catcheur !
Nous avons colorié aux pastels gras, et peint des détails à la gouache par-dessus. Ensuite, il fallait encore découper et agrafersur une feuille rigide pour faire du relief. C’était du travail, mais le résultat est super beau !!!
illustrateur (et un petit peu auteur aussi) de l’album Camille Bouchon et son cochon a rencontré les quatre classes de CP.
D’abord, il nous a raconté comment il a choisi de faire ce métier. Comme Anaïs, il a toujours beaucoup dessiné, même enfant. Après le baccalauréat, il est allé pendant 4 ans à l’école des Arts Décos de Strasbourg. Ensuite, il a commencé à travailler en faisant toutes sortes de dessins : parfois pour de la publicité, ou pour des journaux. Maintenant, il est assez connu, et a illustré beaucoup d’albums. Il aime bien travailler avec Myriam Picard, qui a écrit l’histoire de Camille Bouchon, et aussi celle de Bob, Bob le zèbre... Ensemble, ils changent parfois un peu le texte (pour qu’il soit plus drôle !). Quand l'histoire est finie, il faut imaginer les dessins : Jérôme fait des petits brouillons de toutes les pages, et choisit les meilleurs. Il choisit aussi où il faut laisser de la place pour le texte.
Puis il fait son dessin original en plusieurs étapes : au crayon à papier sur une feuille rouge, puis à la gouache ; ensuite il découpe et colle sur une page blanche ; enfin, il rajoute des petits détails découpés dans des magazines, un peu de décors à la peinture si besoin,…
Pour faire toutes les illustrations d’un livre, il lui faut à peu près un mois en dessinant tous les jours toute la journée.
Il nous a expliqué comment faire des personnages et des animaux facilement à partir de formes géométriques, et montré ses originaux.
A notre tour, nous avons dessiné « à la façon de Jérôme Peyrat », sur des feuilles peintes en rouge, avec les craies grasses. Nous avions apporté des phrases à illustrer. Et voilà le résultat !
Il faudra finir nos dessins à l’école en découpant les personnages et en les collant sur papier blanc, et ce sera encore plus beau !
Le travail sur feuille rouge, c'est le secret de Jérôme Peyrat pour que les couleurs ressortent mieux...
14:17 Publié dans Animation, Livres jeunesse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prix des incos, rencontre d'auteur