Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Bibliothèque Eclats de Lire Soucieu-en-Jarrest - Page 23

  • Accès aux ressources numériques

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    C'est le moment de profiter de l'offre numérique de la Médiathèque du Rhône !

    - de l'anglais pour les enfants,

    - des méthodes de langues

    - des films, des documentaires,

    - des concerts, des spectacles, de la musique,

    - des modules de formation en ligne...

    accessibles de chez vous, gratuitement, et quand vous le souhaitez….

    Si vous n'avez pas encore ouvert de compte numérique, vous pouvez nous en faire la demande par mail auprès de bibliotheque@soucieu-en-jarrest.fr

    ou en remplissant ce formulaire. Un compte vous sera ouvert après validation par votre bibliothèque.

  • Silo

    Silo.jpg

    Silo

    Hugh HOWEY

    Actes Sud (Exofictions), 2013, 560 p., 23€

    Traduit de l’américain Wool par Yoann Gentric  et Laure Manceau

     

    Sur une terre post-apocalyptique, l’humanité a survécu depuis des générations dans un gigantesque silo enterré, organisé en étages autour de la spirale de son escalier central -répartis comme autant de couches sociales : tout au fond, les machines et les mécanos, plus haut les salles d’épuration, les jardins hydroponiques, les ateliers, les logements, les dortoirs, les services,… et enfin la cafétéria et le bureau du shérif.

    Pour la survie de cette société en vase clos, il importe avant tout de respecter l’ordre établi. Contrôle strict des naissances, obéissance, travail assidu dans sa caste. Lorsqu’un contrevenant ne respecte pas les tabous, il est envoyé au "nettoyage" : expulsé du silo en combinaison de protection, il s’affaire à nettoyer les capteurs donnant la vue sur les environs jusqu’à ce que les gaz toxiques de la surface l’achèvent. Son sacrifice permet ainsi aux confinés de contempler le panorama désolé entourant le silo.

    Brisé depuis la mort de sa femme, le shérif Holston décide de passer à son tour au nettoyage. C’est sa succession qui déclenche des conflits et déséquilibres dans le silo : la Maire, Jahn, souhaite nommer au poste de shérif la personne la plus compétente et incorruptible, tandis que le puissant chef du DIT (Département d’InfoTechnologies) voudrait un homme à sa solde…

    Rosie la riveteuse.jpgUn des meilleures livres d’anticipation que j’aie lus depuis longtemps, avec des personnages  forts et crédibles, à commencer par Juliette, femme pleine de ressources et de convictions, meneuse d’hommes, que je n'ai pas pu m'empêcher de visualiser en Rosie la riveteuse ! Et toujours cette question lancinante : qu'y a-t-il réellement à l'extérieur ?

    Ce roman haletant, bien construit, mêle judicieusement action et réflexion de fond… entre droit à l’autodétermination et  maintien à tout prix de l’ordre établi pour protéger le plus grand nombre. Hugh Howey soulève des questions d’éthique : peut-on, doit-on, pour le bien commun, réserver le savoir et la gestion à une élite sélectionnée ? Qui peut décider de ce qui est bon pour la communauté ? L’accès à la vérité justifie-t-il de mettre en danger ses proches ?

    On peut lire seul cet opus, ou poursuivre la trilogie avec la prequel Origines et la touche finale Générations.

    Aline

  • Antidotes au confinement : les Barbatrucs

    En podcast, écoutez les trucs et astuces de Dorothée Barba sur France Inter, et faites le plein d'idées avec les BARBATRUCS.

    podcast, éloquence

     

    Aujourd'hui, cultivez le plaisir de parler !

    ça peut sembler surfait après tant de jours à vivre les uns sur les autres. Mais la meilleure solution face à un conflit, c’est de parler sereinement. D.Barba propose d'organiser des débats entre les enfants, ou entre enfant et adulte. Exposer son point de vue clairement, affûter ses arguments, prendre le temps d’écouter l’autre et clarifier le désaccord : il en sortira forcément du positif. On peut jouer aussi à défendre le point de vue de l'autre dans une joute oratoire inversée. Et c’est l’occasion de travailler son éloquence. 

     

    Prendre la parole en public, même restreint ! Cela a un intérêt à tout âge, mais en particulier au lycée car, comme vous le savez, le nouveau bac prévoit un grand oral à partir de l'année prochaine.

     

    Élocution et virelangues

    podcast,éloquence podcast,éloquence podcast,éloquence

     

     

     

     

     

     

     

    Sélection de documents sur l'éloquence

    D. Barba recommande le film documentaire A voix haute, la force de la parole : Des étudiants de Saint-Denis participent au concours Eloquentia du meilleur orateur. Joutes qui leur permettent de combattre la fatalité et les discriminations. Un documentaire drôle, émouvant et constamment passionnant.

    Voici également d'autres livres ou films sur le sujet, à retrouver dans vos bibliothèques... à la réouverture !

    podcast, éloquencepodcast,éloquencepodcast,éloquence  podcast,éloquence

     

     

     

     

    podcast,éloquence

     

     

     
    What do you want to do ?
    New mail
    podcast,éloquenceEnfin, une lecture appliquée, le Petit manuel à l’usage de ceux pour qui l’oral est un cauchemar, par la comédienne Valérie Guerlain.
    Petit conseil du jour : La technique du miroir. On se regarde dans une glace et on se dit des mots gentils, pour travailler l’estime de soi -l’une des clés pour bien s’exprimer à l’oral. 
  • Vous ne regarderez plus jamais les lapins de la même façon

    roman étranger, lapin, aventure

     

    Watership Down

    Richard ADAMS

    Ed. Monsieur Toussaint Louverture, 2016

    Traduit de l’anglais par Pierre Clinquart

     

    Un groupe de lapins est obligé de fuir sa garenne menacée de destruction, à la recherche de sécurité et d'un nouvel endroit où s’établir. Traverser la campagne, pour des lapins, est une aventure risquée, et de chapitre en chapitre, nos héros-lapins échappent à de nombreux périls : dangers naturels,  "vilous" (prédateurs),  hommes, routes ou voies ferrées… Et leurs propres congénères ne sont pas en reste !

    L’une des forces du récit tient dans les descriptions précises et poétiques du comportement des lapins, de la végétation, des paysages qu’ils traversent et des animaux qu’ils rencontrent. Pour autant, il s’agit avant tout d’un roman d’aventure, de courage et de survie, où le vrai meneur est celui qui sait motiver ses troupes, mais aussi être à l’écoute de tous et faire bénéficier le groupe des compétences de chacun.

    Epopée bucolique à plusieurs niveaux de lecture, le récit prend une portée plus universelle en explorant les thèmes du pouvoir, de l’organisation de la société, et de l’autodétermination.

    Premier roman de l’auteur et grand classique anglais, ce roman paru chez Flammarion en 1976 sous le titre Les garennes de Watership Down est passé inaperçu en France. Les éditions Monsieur Toussaint Louverture font ici un remarquable travail de redécouverte et de réédition. Belle présentation par Nicolas Carreau sur Europe 1.

    Watership Down a également fait l’objet d’adaptations au cinéma : La folle escapade (1978), en série télévisée à la BBC (1999-2001) et en série animée sur Netflix La colline aux lapins (2018).

    roman étranger, lapin, aventure

  • Antidotes au confinement : jeunesse encore !

    Harry-Potter_activités magiques.pngLes activités magiques Harry Potter

    Vous êtes nombreux à profiter de ces longues journées pour lire et relire la saga Harry Potter. Faites entrer la magie chez vous et transformez votre maison en Poudlard en téléchargeant gratuitement les activités magiques Harry Potter.

     

    didier jeunesse.png

    La boîte à outils Didier Jeunesse, avec des textes, des chansons, les coulisses et ateliers des auteurs, des coloriages et jeux !

     

    Et pour les fans de Sami et Julie, voisi 9 livres de la collection en libre accès

    sami et julie.png

  • Une photo de vacances

    roman jeunesse,vacances,famille,grandirUne photo de vacances

    Jo WITEK 

    Couverture Olivier Tallec

    Actes Sud junior, 2020, 168 p., 14€

     

    Eugénie, dite Mowgli, est la fille du milieu dans une famille sympathique.  Coincée entre bébé Juliette avec qui tout est facile, et Adèle 14 ans, c’est toujours elle qui se montre arrangeante. Petite sauvageonne, rêveuse et pleine d’imagination (son futur métier = éthologue, comme Jane Goodall), elle a vraiment du mal à supporter le comportement ridicule et parfois mesquin de son adolescente de sœur.

    Chez les Manzatti, on n'est pas bien riche, mais on se débrouille pour partir à l’économie 2 semaines par an, et on a bien l'intention de profiter de chaque journée ! Et pourtant, ces vacances, Mowgli ne se reconnaît plus, ses émotions se bousculent pour un rien...

    Délicate sortie de l’enfance, avec ses petits chamboulements, dans un milieu affectueux et rassurant. La tonalité est plutôt humoristique, mais  assez lente et descriptive pour cette jolie chronique familiale, affectueuse et nostalgique. Encore une réussite de Jo Witek, alors.. « Avanti, les Manzatti ! »

    Grandir, vacances en famille, nostalgie, premiers émois - à partir de 10 ans.

    Du même auteur, lire aussi en jeunesse : Y a pas de héros dans ma famille!, la série des Mentine et Ma vie en chantier. Plutôt pour ados : Premier arrêt avant l'avenir, Mauv@ise connexion, Trop tôt... Et en polar : Peur express, Rêves en noir... Que du bon !

  • Antidotes au confinement : musique !

    Le plein d'albums à écouter sur diMusic, avec l'offre numérique de la médiathèque du Rhône. 3 millions de titres, 300 000 artistes, 11 000 labels... Du métal au classique en passant par le rap, la chanson française, l’électro ou encore la musique pour enfants... (gratuit pour vous, mais les artistes reçoivent une rémunération équitable).

    musique,concert,numérique

     

    Concerts ARTE : du classique au métal !

    concerts Arte mercredi c'est metal.png

     

    Culturebox regroupe les contenus culturels du groupe France Télévisions, et notamment de nombreuses captations de concerts et de spectacles

    musique,concert,numérique

     

    Le Montreux Jazz Festival vous offre un peu de sa magie à la maison! Ray Charles, Wu-Tang Clan, Johnny Cash, Nina Simone, Marvin Gaye, Deep Purple, Carlos Santana : plus de 50 concerts du Festival sont désormais disponibles en streaming.

    musique,concert,numérique

     

    Au bout du fil : musique gratuite libre de droits, à écouter ou télécharger.

    musique,concert,numérique

     

    Un Concert chaque jour, proposé par la Philharmonie de Paris

    philarmonie de Paris.png

     

    Spectacles de l'Opéra de Paris à redécouvrir en ligne

    musique,concert,numérique

     

  • Le pays des pas perdus

    Albanie, , immigration, émigration

     

    Le pays des pas perdus

    Gasmend KAPLLANI

    Editions Intervalles

    Traduit du grec par Françoise Bienfait

     

    Encore une fois, Gasmend Kapllani met en scène un  fils de la diaspora albanaise, qui revient dans sa ville natale pour enterrer son père. Après 27 ans d’exil, Karl (pour Marx) revient à Ters, ville imaginaire d’Albanie, dont le nom signifie « erreur », « malchance » ou « ce qui va de travers ».

    C’est l’occasion de confronter ses choix de vie avec ceux de son frère Frederik (pour Engels), resté au pays. Tandis que l’aîné, révolté contre son père et la tyrannie communiste,  recherchait la liberté et l’absolu, le second était pragmatique, conciliant, attaché à ses racines et à l’identité albanaise.

    "Karl avait vécu sous des cieux différents, parlé et écrit dans d’autres langues, aimé des femmes d’origines diverses. Frédérik avait toujours vécu à Ters, dans le même immeuble, au même étage, dans le même appartement, réalisant ainsi l’idéal paternel d’une continuité sans faille entre les générations –ce qui, selon son père, était la seule chose qui puisse procurer à l’être humain une identité solide et le bonheur…  Il avait toujours gardé confiance dans la philosophie paternelle : « Mieux vaut vivre dans la pire des patries que sur une terre étrangère »". (p. 30)

    L’auteur survole quelques turpitudes, lâchetés, lynchages ou moments d’exaltation (déboulonnage de la statue d’Enver Hoxha) dans la ville de Ters. Il évoque assez rapidement le passage de Karl en Grèce fin 1991 avec un faux visa, son séjour à Athènes, et sa réussite en tant qu’écrivain et  «immigré bien intégré».

    "Il pensait avoir enfin trouvé une nouvelle patrie où il pourrait faire des rêves d’avenir, où il pourrait se bâtir une nouvelle identité, où il pourrait aimer et vivre, se lancer dans de nouvelles expériences, avoir le droit à l’erreur". (p. 103)

    Pour avoir voulu transmettre le témoignage d’une rescapée du massacre des Tchams, mulsulmans albanophones persécutés en Grèce à la fin de la seconde guerre mondiale, il déclenche une tempête en touchant à un tabou national, retombe dans un statut d’étranger indésirable, et doit émigrer à nouveau après des menaces et une agression par des activistes d’Aube dorée.

    Kapllani, dans ce récit, a toujours des phrases percutantes, qui touchent juste, et sait alterner réflexions sur l’exil et scènes concrètes, comme le tragi-comique enterrement de Fatima (digne d’une scène de Kusturica). Mais pour moi, il semble avoir accolé des éléments, certes très intéressants, sans les relier par une réelle construction, et sans les approfondir. Peu romancé, sans pathos, proche du témoignage, je l’ai trouvé moins prenant que La dernière page.

    Certaines phrases touchent à l’universel.

    "Karl et ses compagnons savaient d’où ils étaient partis mais n’avaient pas la moindre idée de l’endroit où ils allaient. Tous trimbalaient dans leur tête une carte magique du monde, dont seul le contour avait un rapport avec la carte réelle." (p. 65)

    "Les hommes sont partout les mêmes... La même folie, les mêmes peurs, les mêmes envies, les mêmes rêves. Seul leur dosage varie d’un pays à l’autre, d’une ville à l’autre." (p. 174)

    Aline

  • Comment lutter contre la désinformation ?

    L'épidémie de Covid 19 met en évidence l’importance d’un accès à une information de qualité et vérifiée. Mais comment faire le tri, quels outils pouvez-vous utiliser ?

    information,fake news

     

    Les bibliothécaires du réseau Médiaval vous ont concocté une sélection de ressources en ligne pour lutter contre les fake news, apprendre à les détecter et vous informer de manière fiable !

     Les sources sûres pour s'informer sur la maladie

      Des ressources en ligne sélectionnées par les bibliothécaires pour vérifier vos infos

    • Nothing2hide : Coronavirus : Fake news et désinformation, comment discerner le vrai du faux ?
    • Google image reverse : pour vérifier l’origine d’une photo !
    • Les décodeurs : vérifier la fiabilité d’une source avec « Le Monde », au rythme des réseaux.
    • Checknews : un moteur de recherche géré par des journalistes de « Libération » pour qu’ils mènent l’enquête sur les questions d’info que vous leur posez.
    • Factuel : le fact-checking proposé par l’Agence France Presse.
    • Citizen Evidence : vérifier l’origine d’une vidéo avec Amnesty International.
    • Hoaxbuster : la plateforme collaborative contre la désinformation.
    • Penser critique : une boîte à outils pour trier le vrai du faux et résister aux tentatives de manipulation.

    Et des livres, revues ou DVD à emprunter dans nos bibliothèques dès qu'elles pourront ouvrir à nouveau !

    information,fake newsinformation,fake news information,fake news information,fake news information,fake news information,fake news information,fake news

  • Ici n'est plus ici

    roman étranger, indiens, etats-unisIci n’est plus ici

    Tommy ORANGE

    Albin Michel (Terres d’Amérique), 2019, 334 p., 21.90€

    Traduit de l’américain There There par Stéphane Roques

     

    Dans un prologue factuel, l’auteur rappelle en quelques épisodes comment les Indiens ont été exterminés et spoliés par les colons, comment ils ont été parqués dans des réserves, puis incités par l’Indian Relocation Act à s’installer dans les villes à la fin des années 1950.

    Il s’attache ensuite au portrait d’une douzaine de ces « Indiens des villes » dans un roman kaléidoscope, où tous les personnages convergent peu à peu (pour des raisons parfois opposées) vers le grand pow-wow d’Oakland, rassemblement annuel où les Indiens (éparpillés le restant de l’année entre les réserves et les villes) viennent célébrer leurs traditions, chants et danses ancestraux.

    Coincés entre deux cultures, les personnages de Tommy Orange sont touchants, fragiles : Orvil Read Feather, n’a que sa peau  dorée, ses cheveux noirs et son nom rigolo pour attester de son origine, et découvre les danses traditionnelles sur Youtube ; Thomas Franck trouve une raison de ne pas boire avec les mélopées des anciens accompagnées du grand tambour ; Opal Viola Victoria Bear élève courageusement  ses trois petits-neveux ; Blue tente d’échapper à une relation toxique en se jetant à corps perdu dans l’organisation du pow-wow ; des petits voyous, des buveurs, des repentis,… pleins de rage et de vitalité.

    Dene Oxendene, sorte d’alter ego de Tommy Orange (né comme lui d’une mère blanche et d’un père Cheyenne/Arapaho de l’Oklahoma) s’attelle à un projet de recueil de témoignages d’Indiens vivant à Oakland et explique son objectif, qui pourrait bien correspondre à celui de l'auteur :

    « Ce que je veux faire, c’est attester de l’histoire de certains Indiens d’Oakland. Je veux poser une caméra face à eux, transcrire ce qu’ils disent pendant qu’ils parlent, s’ils le veulent, les laisser écrire, tout récit que je pourrai recueillir, les laisser seuls pendant qu’ils racontent leur histoire, sans les mettre en scène, sans les manipuler ni leur imposer un sujet. Je veux qu’ils puissent dire ce qu’ils veulent. Laisser le contenu guider la vision. Il y a tant d’histoires…. depuis trop longtemps notre communauté est ignorée et demeure invisible…

    Nous n’avons jamais vu l’histoire urbaine des Indiens. Ce que nous avons vu regorge de toutes sortes de stéréotypes qui font que personne ne s’intéresse à l’histoire des Indiens d’Amérique…  à cause de la façon dont elle est décrite, elle prend un tour pitoyable et nous perpétuons cela, sauf que non, tout ça c’est des conneries, parce que le tableau d’ensemble n’est pas pitoyable, et que les histoires individuelles qu’on rencontre ne sont pas pitoyables, ni faibles, n’appellent pas la pitié, elles sont pleines d’une vraie passion, d’une rage, et c’est une des choses que j’apporte au projet, parce que c’est ce que je ressens moi aussi, c’est cette énergie-là que je lui apporterai. » (p.52)

    Le titre fait référence à une citation de Gertrude Stein à propos de son ancien quartier populaire d’Oakland, ayant tellement changé qu’il n’était plus vraiment là. De même, la terre ancestrale des Indiens est toujours présente, mais plus vraiment là, enfouie sous le verre, le béton, le fer et l’acier : ici n’est plus ici.

    Ce premier roman, exigeant, a rencontré un grand succès aux Etats-Unis. Finaliste du Pulitzer et du National Book Award, il a reçu le PEN/Hemingway Award.

    Aline