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adolescent

  • Ash house

    adolescent

     

    Ash House

    Angharad Walker

    Casterman, 2021, 328 p., 16€

     

    Sur les conseils de l’hôpital qui n’est pas parvenu à le soigner, un jeune garçon est déposé par le père de sa famille d’accueil dans une maison isolée de la ville. Là, il doit recevoir les soins qui lui permettront de ne plus souffrir.

    Mais à son arrivée à Ash House, la réalité vacille : la maison semble faite de cendres encore fumantes, des drones survolent le domaine et enregistrent tout ce qu’il s’y passe et le directeur, mystérieusement absent depuis quatre ans, n’appelle plus au téléphone… Seul le Docteur semble se soucier des enfants, mais ses apparitions les terrifient depuis la disparition de l’une des filles…

    Les enfants qui vivent ici obéissent aux "obligeances", les règles morales qui contrôlent chaque instant de leur vie et leur permettent de vivre sans adulte. Chacun porte un nom qui lui rappelle l’obligeance qu’il incarne : Freedom, Wisdom, Concord, Merit, Justice… En arrivant, le jeune garçon devient Sol (solitude), peut-être parce qu’il reste un personnage à part tout au long de l’histoire ou bien parce que les souvenirs de sa vie d’avant semblent lui échapper jour après jour. Pourtant, il va puiser en lui la force nécessaire pour tenter de sortir de ce qui commence à ressembler à un cauchemar.

    J’ai été prise par l’ambiance dès les premières pages et je n’ai pas lâché le livre. Toutes les astuces du thriller fonctionnent très bien, avec leurs lots de surprises et de rebondissements.  Chaque chapitre est une descente vers le mystère. La construction narrative est efficace, les personnages attachants, l’écriture est soignée et il y a une bonne maîtrise du rythme et des actions. Je ne savais pas où l’auteur allait m’emmener et je n’ai pas été déçue, bien que la fin reste en balance, entre rêve et réalité. (une suite à venir ?). Dès 12 ans.

    Lissy

  • Une bouteille dans la mer de Gaza

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    Une bouteille dans la mer de Gaza

    Valérie ZENATTI

    Ecole des loisirs, 166p., 2005

    Elle c’est Tal, lui c’est Gazaman. Depuis que Tal, israélienne, a envoyé une lettre dans une bouteille dans la mer de Gaza, ils communiquent ensemble par mail. Comme son surnom le laisse présager, Gazaman habite la bande de Gaza. Ils échangent, ils se racontent, ils se dévoilent et apprennent à se connaître malgré les tensions dans le pays, malgré la guerre et les attentats.

    « Les rêves, c'est ce qui nous fait avancer. »

    Valérie Zenatti nous raconte Israel. Elle y a vécu toute sa jeunesse. De son expérience personnelle elle nous raconte l’histoire de ces deux adolescents : la routine de l’horreur, la peur constante dans la rue et les transports, les couvre-feux et les attentats mais aussi la beauté de ce pays et la richesse de sa culture. A travers ces adolescents c’est un message de paix et de fraternité que Valérie Zenatti lance : derrière chaque palestiniens et chaque israéliens ils y a aussi des hommes et des femmes qui nourrissent les mêmes rêves et les mêmes espoirs. Les personnages sont très attachants et on aime le côté bourru de Naïm alias Gazaman. Un livre optimiste non dénué d’humour et de sens critique.

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    Pour aller plus loin, voir aussi l'adaptation au cinéma du livre de Valérie Zenatti :

    « Une bouteille à la mer » film de Thierry Benisti et scénario de Valérie Zenatti

    Céline