24/08/2012
Plus léger que l'air
Plus léger que l’air
Federico JEANMAIRE
J. Losfeld, 2012
Dans une ville Argentine, une vieille dame raconte sa vie au petit voyou qui l’a effrayée pour voler ses économies. Le roman est un long dialogue… où le lecteur ne dispose que des dires de la femme, à partir desquels il imagine les réponses du jeune, qu’elle a réussi par la ruse à enfermer dans sa salle de bains.
Un morne huis-clos, où la vieille femme narre la vie de sa mère, récit en grande partie imaginaire, puisque sa maman est morte peu après sa naissance, en pilotant seule un avion… Ce faisant, elle laisse aussi transparaître des fragments de sa propre existence misérable, et tente de faire la morale au jeune Santi, qu’elle nourrit de crackers, palmiers et escalopes milanaises glissés sous la porte…
La construction du roman est astucieuse, et donne tout son rôle à l’imagination du lecteur. Mais le récit progresse terriblement lentement, à la manière d’une vieille qui n’avancerait pas, pleine d’hésitations et de retours sur soi. Cela donne une lecture lente et triste.
Aline
09:38 Publié dans critiques de livres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : argentine, huis-clos, femme, aviation