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  • Le club des veuves qui aimaient la littérature érotique

    Le club des veuves.gifLe club des veuves qui aimaient la littérature érotique

    Balli Kaur Jaswal

    Belfond, 2018, 347 p., 21€

    Traduit par Guillaume-Jean Milan

    Au tableau d'affichage du temple, à côté des petites annonces matrimoniales, Nikki trouve une offre d'emploi qui pourrait la sortir de son travail de barmaid : "Association sikhe recherche animatrice pour atelier d'écriture réservé aux femmes."  Mais alors qu'elle pensait animer un atelier d'écriture créative, elle se retrouve face à un public d'Indiennes de tous âges, presque toutes analphabètes.

    Veuves pour la plupart, elles révèlent rapidement une imagination fertile. La formation tourne à l'échange d'histoires salaces, mais sert aussi de révélateur de la condition des femmes de la communauté Sikh et de leurs aspirations. Aspirations combattues activement par les fondamentalistes !

    Roman qui traite du sujet de la religion sikhe, du communautarisme, de l'intégration. Tout en étant très drôle, frais et original. Certaines histoires de veuves laisseraient monsieur Christian Grey pantois !

    Pascale et Aline

     

  • Waterloo Necropolis

    Waterloo Necropolis

    Mary Hooper, éditions des Grandes Personnes, mai 2011

    Traduit de l’anglais Fallen Grace par Fanny Ladd et Patricia Duez

     

    Londres, 1861. L’auteur situe son roman dans une Angleterre peuplée tout autant de personnages généreux  que d’affreux  individus véreux. Grace, presque 16 ans, est orpheline et doit s’occuper de sa sœur Lily, un peu plus âgée mais simplette. Sans ressources depuis la mort de leur mère, elles ont quitté l’institution qui les hébergeait parce qu’un homme s’imposait à elles la nuit. Elles survivent péniblement dans un quartier pauvre de Londres, de petites ventes de cresson.

    Pour s’en sortir, Grace accepte un travail de « pleureuse » chez un «marchand de la mort » (entreprise de pompes funèbres) sans scrupules, dont la réelle motivation est de la dépouiller d’un héritage qu’elle ne soupçonne pas.

     

    L’intrigue est un peu morbide, mais plutôt bien menée. L’intérêt du roman se situe plutôt dans la description de la société victorienne, agrémentée de références à Charles Dickens. Par contre de grossières fautes de conjugaison agacent nettement à la lecture ! Traduction ratée ou manque de relecture… ?